Les chaudières de plus de 15 ans consomment beaucoup trop. À l’époque, les pertes dues au refroidissement, à l’échauffement et au rayonnement étaient bien nombreuses. Une partie de la chaleur part également dans la cheminée. Ces vieilles générations de chaudière qui sont encore aujourd’hui, souvent en fonction, ont un rendement d’à peine 88 %.
Mais depuis la crise énergétique des années 80, des chaudières haut rendement atteignent des rendements de l’ordre de 92 %.
Une chaudière à condensation récupère en effet la chaleur des gaz de combustion et la réinjecte dans le circuit. Ce type de chaudière obtient donc un rendement plus haut qu’une chaudière classique où cette chaleur est perdue.
En outre, une chaudière à condensation dispose aussi d’un brûleur modulant qui s’adapte automatiquement au besoin en chaleur et qui consomme donc seulement ce qui est nécessaire.
Pour un ménage moyen, cela signifie une économie. Si en plus vous combinez cette chaudière à condensation avec un système de production d’eau chaude à énergie solaire, vous pouvez ainsi réduire vos coûts de production d’eau chaude de 60 % !
La condensation des gaz des brûlés en sortie de chaudière est optimum lorsque la température du retour chauffage est basse.
Une régulation en fonction de la température extérieure permet d’adapter au mieux la température de départ chauffage, en fonction du type des émetteurs (plancher, radiateurs …) et de la saison. La température du retour chauffage est ainsi maintenue basse, une grande partie de l’année.
Les chaudières et régulateurs Vaillant communiquent en permanence, via eBUS, afin de tirer le meilleur parti de la modulation de puissance du brûleur et de la récupération d’énergie des gaz brûlés.